Courgette, zucchine (et zucchini dans les films américains et dans la région du Piémont 💁🏾♀️), cussot en dialecte piémontais, cucuzziello en napolitain ou encore calabacín en espagnol ou encore abrobinha en portugais du Brésil…de quoi en perdre son latin. Et devine quoi ? Oui, cette beauté, nous vient aussi de l’Amérique centrale et latine et elle nous a été amenée lors de la découverte des Amériques.
Elle appartient à la grande famille des cucurbitacées (des courges pour le dire le plus simplement) et sa particularité c’est qu’on la mange toute jeune, avant qu’elle n’atteigne sa maturité totale, car sinon elle serait immangeable. On aime aussi beaucoup ses fleurs, éphémères, qui s’aîment vite vite et dont la friture devient l’elixir de beauté.
Tiens en parlant de courgettes. As-tu déjà vu les courgettes grimpantes ? Mon voisin Emilio, en était le roi. Il a même réussi à faire une greffe courgettes // raisins. Si, si. truc de ouf. Tu es prêt.e ?
Nous rentrions avec ma mamma de nos vacances en Espagne, nous revenions dans notre petit village du Piémont, perdu entre les vignes de Barolo. Emilio – notre voisin dont je t’ai déjà parlé plein de fois, notamment pour les qualités culinaires de Pina – nous attendait avec mon papa à table pour dîner. Il avait une table installé sous une vigne. Il nous attendait toujours avec son vin fait maison, il “fragolino” dans des bouteilles de 2 litres. Vin, que je découvris par ailleurs plus tard était fait à partir d’un raisin interdit en France après la Seconde guerre Mondiale, pour des raisons plus ou moins obsures, mais ça, c’est clairement une autre histoire.
Bref voilà Emilio, son 1M90 et une petite centaine de kilos, moulés dans une maillot de corps bleu ciel, nous attendre assis. Sous sa vigne. Dont pendaient des dizaines de courgettes. Il nous regarde et explique très sérieusement, qu’il a procédé à une greffe et il lance donc une nouvelle espèce de courgettes-raisins grimpantes. Mon papa, l’air malin à ses côtés, renchérit dans l’histoire. Moi du haut de mes 7 ans, je trouve ça tout à fait possible. Emilio me faisait danser avec son dindon, alors des courgettes raisins, franchement, je ne voyais pas le problème. Oui, j’étais au final la vraie citadine de l’histoire.
Parce qu’Emilio, se jouait clairement de ma mère, la française de la ville lumière. Mais elle l’a immédiatement déjoué ! Ils avaient quand même passé l’après-midi à attacher des courgettes avec du fil à la vigne. Pas de réflexe photo à l’époque, mais le souvenir des rires de cette soirée d’été est vif dans ma tête comme jaja. Et l’amour de cuisiner la courgette est née ! Retrouve :
Juste une précision, calabacín en espagnol et curgete en portugais..au Brésil c’est abobrinha..que en faite c’est le diminutif de abóbora ( potiron).
Merci pour la newsletter! j’ai bien aimé !!!
Ah merciiiii et oui je me suis aperçue de la faute en espagnol ! Merci pour le portugais je n’avais regardé effectivement l’origine !! Merci